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Comment les entreprises manufacturières françaises se sont-elles adaptées aux chocs énergétiques ? – Conversation avec Philippe Martin, Professeur d’économie à Sciences Po Paris

parPierre Rousseaux
5 septembre 2023
dans France, Interviews
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Comment les entreprises manufacturières françaises se sont-elles adaptées aux chocs énergétiques ? – Conversation avec Philippe Martin, Professeur d’économie à Sciences Po Paris
AUTEUR            Pierre Rousseaux
FORMAT            Interviews
DATE                  6 septembre 2023
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Dans un papier de recherche du CEPR, Philippe Martin (Sciences Po, Vice Président du CEPR) analyse, aux côtés de Lionel Fontagne (PSE) et Gianluca Orefice (Paris-Dauphine), comment les entreprises manufacturières françaises se sont ajustées aux chocs énergétiques. Leurs résultats montrent qu’elles se sont adaptées via une meilleure efficacité énergétique, mais également une baisse de la production, augmentation des prix à la consommation, diminution de l’emploi et de la compétitivité. Dans cette interview nous discutons ces conclusions et des recommandations de politiques publiques qui peuvent être formulées.
Follow @martinph01 Follow @cepr_org
⇒ Consulter le papier de recherche CEPR
Pierre Rousseaux – Pourquoi avez-vous choisi d’étudier cette question avec vos coauteurs? 
PHILIPPE MARTIN – La motivation derrière cette étude c’est la crise de l’énergie que nous avons traversée en 2022. Cela a suscité des débats entre économistes, policy makers et les gouvernements européens, et en particulier sur l’impact potentiel d’un embargo sur les importations de gaz russe, ainsi que sur son incidence sur le secteur manufacturier et l’économie dans son ensemble face à cette crise énergétique. L’embargo n’a finalement pas eu lieu, ce sont plutôt les Russes qui ont arrêté les exportations. Cependant, il y a eu un choc énorme au niveau des prix. Notre principale préoccupation était alors de savoir comment les entreprises et le secteur manufacturier allaient réagir à ce choc majeur.
Il y a eu un débat animé entre économistes, avec certains économistes allemands qui ont publié un article intitulé “What If”, abordant les conséquences d’un embargo. Ils ont conclu qu’il entraînerait inévitablement un choc négatif, mais que les entreprises et le secteur manufacturier pourraient s’ajuster en trouvant des moyens de substitution pour les sources d’énergie et d’autres intrants. Pour ma part, je me situais plutôt dans ce premier camp. À ce sujet, au Conseil d’Analyse Économique (CAE), nous avons écrit une Note à ce sujet avec Camille Landais (LSE) et Ben Moll (LSE). En revanche, d’autres économistes prédisaient une grave récession manufacturière, estimant une baisse allant de moins -6 à -10% pour le secteur manufacturier en 2022. 
” Il n’y a pas eu de récession manufacturière, mais le choc a été très violent, avec un impact négatif sur la production et le PIB, même si cela a été relativement mesuré. […] La question à laquelle nous devions répondre était donc comment les entreprises manufacturières en France et en Europe ont réussi à s’adapter à cette situation. “
— Philippe Martin
En fin de compte, nous savons ce qui s’est réellement passé. Il n’y a pas eu de récession manufacturière, mais le choc a été très violent, avec un impact négatif sur la production et le PIB, même si cela a été relativement mesuré. Le choc a été bien géré par les entreprises. La question à laquelle nous devions répondre était donc comment les entreprises manufacturières en France et en Europe ont réussi à s’adapter à cette situation. Malheureusement, nous n’avons pas encore les données de 2022, car il est encore trop tôt pour les obtenir. Cependant, nous avons obtenu une vue d’ensemble macroéconomique pour la France et l’Europe en 2022. Nous savons ainsi que la production manufacturière en France n’a pas connu de contraction, mais a même augmenté de 2,6%, ce qui est assez impressionnant. Toutefois, nous ne disposons pas encore des détails sur la manière dont les entreprises ont réussi à réaliser cette performance. C’est pourquoi nous avons utilisé des données françaises très détaillées, allant jusqu’au niveau des usines. Ces données incluent les prix de l’énergie, les quantités d’énergie utilisées, ainsi que d’autres informations telles que l’emploi, les profits, les importations et les exportations, pour chaque usine. 
Bien entendu, cette étude a ses limites. Elle ne porte pas sur les données de la crise récente, mais l’intérêt de l’exercice réside dans l’utilisation de données très précises. Au cours de la période de 1995 à 2019, nous avons enregistré des chocs énergétiques considérables au niveau des entreprises, pouvant atteindre jusqu’à plus de 30% d’augmentation des prix, par exemple sur l’électricité ou le gaz, au niveau des usines.
Votre période d’analyse ne couvre pas la crise actuelle. Quels sont les différents chocs énergétiques qui ont lieu pendant la période étudiée ? Quels ont été les types de chocs et leurs magnitudes ? 
Pendant cette période, nous avons observé une tendance à l’augmentation des prix de l’électricité et du gaz, qui sont les deux sources d’énergie les plus importantes pour le secteur manufacturier. Cependant, nous avons également constaté des variations très fortes d’une entreprise à l’autre, voire d’une usine à l’autre. Cela s’explique par le fait qu’à cette époque, il y avait d’importants changements en termes de régulation. De plus, comme dans de nombreux autres pays, les entreprises avaient des contrats d’énergie au tarif “spot”, ce qui signifie que leur prix d’énergie variait pratiquement chaque mois en fonction des prix du marché, rendant ces tarifs très volatils. 
Il y avait également des contrats à plus long terme, sur une période de 3 ans par exemple, et lors du renouvellement de ces contrats, en raison de la forte volatilité des prix de l’énergie, des hausses ou des baisses importantes pouvaient survenir. En effet, ces hausses pouvaient atteindre des niveaux significatifs, allant de l’ordre de 10%, 15% voire 30%. Bien sûr, ces augmentations n’étaient pas aussi importantes que celles que nous avons connues en 2020, où le prix du gaz pour le secteur manufacturier a augmenté jusqu’à 100%. Mais tout de même, pendant la période analysée, des augmentations considérables allant jusqu’à 30% étaient possibles.
Bien que la magnitude des chocs ne soit pas la même qu’aujourd’hui, cela permettrait tout de même de pouvoir comparer, avec mesure tout de même, les résultats de votre étude avec notre situation actuelle ? 
Avec toutes les précautions nécessaires, il est important de souligner que la situation n’est pas identique dans le sens où notre étude se concentre principalement sur les situations où une entreprise doit faire face à un choc spécifique, que l’on pourrait qualifier d’« idiosyncratique », c’est-à-dire propre à cette entreprise. Ces chocs surviennent lorsqu’une entreprise change de contrat énergétique à un moment inopportun en raison de prix élevés, ou en raison d’un changement de réglementation. Il est vrai que ces types de chocs diffèrent de ceux qui affectent toute l’Europe et donc l’ensemble du secteur manufacturier de manière agrégée. Donc, il s’agit de chocs de nature différente. Cependant, nous pensons tout de même que nous pouvons tirer des enseignements sur la manière dont les entreprises s’ajustent face à ces défis spécifiques.
Dans votre étude, vous évoquez différents canaux par lesquels les entreprises manufacturières françaises s’ajustent, et en particulier celui de la répercussion sur les prix de consommation, mais également avec une baisse de la production, de la compétitivité, et de l’emploi. Également, ces chocs les rendent plus efficaces dans leur utilisation énergétique, ce que vous appelez efficacité énergétique. Cela pourrait-il indiquer qu’il existe une marge de manœuvre hors crise pour une meilleure efficacité énergétique des entreprises manufacturières françaises ?
Ce que nous constatons, c’est qu’il y a un impact négatif sur la production et l’emploi lorsque les prix de l’énergie augmentent. Cependant, cette baisse est moins importante que la baisse de la consommation d’énergie. Pour évaluer l’efficacité énergétique, nous utilisons le rapport entre la valeur ajoutée et la consommation d’énergie exprimée en kWh, c’est-à-dire le nombre d’euros que l’entreprise parvient à produire par kWh d’énergie utilisée. En général, sur toute la période étudiée, nous avons observé une tendance à la hausse des prix de l’énergie, bien que ces prix aient varié au fil du temps. Dans le même temps, l’efficacité énergétique a également augmenté, en moyenne, dans le secteur manufacturier français. Au niveau microéconomique, c’est-à-dire au niveau de chaque usine, nous avons remarqué que les entreprises réagissent à un choc de prix en améliorant leur efficacité énergétique. Ainsi, elles réduisent leur production, mais moins que la baisse de la consommation d’énergie. Environ 80% de la baisse de la demande d’énergie s’explique par une augmentation de l’efficacité énergétique.
” Ce que nous constatons, c’est qu’il y a un impact négatif sur la production et l’emploi lorsque les prix de l’énergie augmentent. Cependant, cette baisse est moins importante que la baisse de la consommation d’énergie. “
— Philippe Martin
Lorsque nous discutons avec des entreprises ou que nous lisons leurs rapports, nous constatons diverses approches mises en œuvre pour améliorer leur efficacité énergétique. Par exemple, certaines entreprises investissent dans des technologies plus efficaces, qui étaient peut-être moins rentables auparavant mais deviennent intéressantes lorsque les prix de l’énergie augmentent considérablement. De plus, en cas de forte augmentation des prix à certains moments de l’année, comme cela s’est produit en 2022 (notamment en avril, mai, juin et juillet), certaines entreprises ont choisi de ralentir leur production à ces moments-là pour l’augmenter à d’autres moments plus favorables. Également, lorsque les entreprises possèdent plusieurs usines en France, elles peuvent relocaliser une partie de leur production vers des usines plus efficaces, qui ont déjà effectué des investissements dans ce sens. Les entreprises peuvent aussi adopter des mesures simples pour économiser de l’énergie, telles que l’arrêt temporaire de certaines machines, l’optimisation de la consommation énergétique, etc.
Cependant, nous avons remarqué que lorsque les augmentations de prix sont relativement faibles, les entreprises ne prennent pas beaucoup d’initiatives. Lorsque les augmentations de prix sont significatives mais encore modérées, soit autour de 10-15%, elles mettent en œuvre des efforts considérables pour améliorer leur efficacité énergétique. Cependant, lorsque les augmentations de prix sont très élevées, comme cela a été le cas en 2022, atteignant parfois 40-50%, nous observons que bien que les entreprises réduisent leur consommation d’énergie, l’élasticité prix est moins élevée. En d’autres termes, il arrive un moment où les entreprises ont du mal à réduire davantage leur consommation d’énergie face à de très fortes hausses de prix.
Une autre observation importante est que, au début de la période étudiée, certaines entreprises qui n’avaient pas investi dans l’efficacité énergétique ont par la suite réalisé des investissements dans ce domaine. Cependant, après avoir effectué ces premiers investissements, il leur est souvent difficile de réaliser de nouveaux investissements pour améliorer davantage leur efficacité énergétique. Cela suggère une tendance aux rendements décroissants dans l’amélioration de l’efficacité énergétique. Certaines entreprises n’ont peut-être pas réussi à s’adapter à ces changements, et ont peut-être disparu pendant cette période, laissant place aux entreprises qui ont su développer leur résilience face aux chocs énergétiques. 
Vous évoquez les entreprises qui n’arrivent pas à s’adapter à ces changements. Votre étude prend-elle en compte ce phénomène darwinien où seules celles qui arrivent à s’adapter survivent ?
C’est une interprétation de nos résultats, mais il convient d’être prudent car cela reste une interprétation. Nous n’observons pas directement les entreprises qui sortent du marché ou font faillite. L’augmentation des prix de l’énergie semble accroître la probabilité de sortie ou de faillite des entreprises les plus dépendantes de l’énergie et qui ne parviennent pas à s’adapter en réalisant les investissements appropriés pour devenir plus efficaces.
” L’augmentation des prix de l’énergie semble accroître la probabilité de sortie ou de faillite des entreprises les plus dépendantes de l’énergie et qui ne parviennent pas à s’adapter en réalisant les investissements appropriés pour devenir plus efficaces. “
— Philippe Martin
Notre interprétation est donc la suivante : les entreprises les plus dépendantes de l’énergie et qui n’ont pas réussi à s’adapter en faisant les bons investissements pour améliorer leur efficacité, ont soit été absorbées par d’autres entreprises, soit ont dû cesser leurs activités ou faire faillite. En fin de compte, il ne reste que des entreprises qui ont démontré une forte résilience face aux chocs énergétiques, et qui ont été capables de s’ajuster et de rester compétitives sur le marché.
Pensez-vous, que pour celles qui se sont adaptées, ces changements vont être permanents, ou bien pourraient-elles tendre à revenir à la situation pre-crise ? 
Nous constatons que ces effets sont permanents, c’est-à-dire qu’une fois qu’une entreprise s’est adaptée, elle reste adaptée aux chocs énergétiques. En ce qui concerne les résultats et la question des entreprises qui ne survivent pas, cela pourrait orienter les politiques publiques vers une meilleure transition et adaptation des entreprises face à ces chocs.
Il existe différentes approches possibles en matière de politique publique, et nous avons déjà pu observer certaines d’entre elles. Par exemple, certains pays ont mis en place des boucliers tarifaires pour éviter que les prix de l’énergie augmentent trop rapidement pour les ménages. Cependant, ces mesures ont été moins fréquentes pour les entreprises, sauf en France pour les plus petites entreprises. Les PME et les grandes entreprises ont été pas ou peu protégées. En Europe, des discussions ont lieu concernant les impacts à long terme des prix de l’énergie sur la compétitivité industrielle, notamment pour les entreprises manufacturières qui bénéficiaient auparavant de prix d’énergie relativement bas grâce au gaz russe. La compétitivité industrielle liée à la compétitivité énergétique est devenue problématique par rapport aux concurrents américains et chinois.
” Selon moi, la meilleure politique publique consisterait à investir massivement dans des énergies décarbonées, l’électrification, la décarbonation, ainsi que dans la production d’énergie renouvelable et nucléaire en France. “
— Philippe Martin
Il y a deux approches possibles pour faire face à cette situation. Une voie est proposée en partie par l’Allemagne, qui consiste à subventionner en partie au moins l’énergie pour les gros consommateurs, qu’il s’agisse de gaz ou d’électricité. Bien qu’à court terme, cela soit compréhensible pour protéger certaines entreprises de chocs énergétiques temporaires, à moyen terme, cela ne semble pas être la meilleure solution. D’une part, cela envoie un mauvais signal, car cela n’encourage pas la transition vers des énergies décarbonées et va à l’encontre des objectifs climatiques de l’Europe. D’autre part, cette approche représente un coût très élevé pour les finances publiques.
Selon moi, la meilleure politique publique consisterait à investir massivement dans des énergies décarbonées, l’électrification, la décarbonation, ainsi que dans la production d’énergie renouvelable et nucléaire en France. En investissant dans des subventions ciblées sur ces domaines, nous pourrions mieux nous préparer aux défis énergétiques futurs tout en étant cohérents avec nos objectifs climatiques. Par exemple, il aurait été plus utile d’investir au moins une partie des 50 milliards dépensés en France pour les boucliers tarifaires dans la rénovation des bâtiments. Pour les entreprises manufacturières, il serait préférable d’orienter les subventions vers des investissements permettant de réduire la consommation d’énergie, plutôt que de chercher à les protéger contre les variations de prix.
Après les politiques de long terme, quelles seraient les politiques de court terme à mettre en place lors des chocs exogènes énergétiques ? Votre papier souligne une adaptation énergétique positive des entreprises mais une perte de compétitivité, de production, et une diminution de l’emploi. Ces conclusions ne justifieraient-elles pas de focaliser davantage les aides sur ces trois éléments plutôt que des aides en amont de la production (bouclier tarifaire par exemple) ?
Il est vrai que nous disposons d’argent public, mais nous sommes également soumis à des contraintes budgétaires. Ainsi, l’une des options consiste à utiliser cet argent pour subventionner les prix de l’énergie, mais cette approche peut s’avérer très coûteuse et inefficace car elle ne stimule pas vraiment la réduction de la consommation. Une augmentation des prix d’énergie de 30% peut inciter fortement à réduire la consommation. Lorsque la hausse atteint plus de 100% comme en 2022 dans le secteur manufacturier, selon l’Insee, le signal prix est moins fort mais il reste présent.
Face à des situations exceptionnelles comme la guerre en Ukraine en 2022 et ses conséquences sur le gaz russe, il peut être acceptable de limiter le prix à une augmentation inférieure à 100%. Toutefois, nous devons avertir les citoyens que le prix du gaz reviendra à un niveau plus élevé qu’auparavant, et cela pourrait être une manière pour l’État de récupérer une partie des dépenses engagées. Si les augmentations de prix du gaz sont très importantes, nous devons envisager d’autres formes d’aide aux entreprises. Cela pourrait prendre la forme de mesures comme le chômage partiel ou des subventions directes. Nous pourrions également mettre en place des prêts garantis avec des taux d’intérêt très bas, mais cela doit être réservé à des situations de crise grave et temporaire, car nous devons aussi accepter que les prix de l’énergie augmentent à un moment donné. 
Néanmoins, ma préférence va vers une politique qui se concentre sur la préparation de l’avenir en développant massivement les énergies renouvelables. Concernant le nucléaire, je comprends qu’il suscite des débats, mais il apparait nécessaire à la transition même si de nouvelles capacités ne peuvent être développées à court-moyen terme. Pour l’instant, je pense qu’il est essentiel de produire davantage d’énergies renouvelables et d’encourager les entreprises à investir dans l’efficacité énergétique. 
Je suis conscient que les investissements pour améliorer l’efficacité énergétique des installations, passer d’une installation au gaz à l’électricité, ou effectuer d’autres ajustements peuvent être coûteux pour les entreprises. C’est pourquoi je préconise également d’utiliser l’argent public pour soutenir ces investissements et aider les entreprises à réduire leur facture énergétique. En résumé, nous devons trouver des moyens de subventionner les investissements visant à réduire la consommation d’énergie, en particulier dans le contexte des hausses de prix relativement importantes que nous observons actuellement.
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Pierre Rousseaux

Pierre Rousseaux

Président cofondateur et rédacteur en chef d'Oeconomicus; Doctorant au CREST (École Polytechnique, ENSAE) et économiste à l'Institut des Politiques Publiques (IPP)

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