• À propos
  • Nous rejoindre
  • Nous contacter
vendredi 9 mai 2025
Pas de résultat
Voir tous les résultats
Oeconomicus
Follow @oeconomicus_fr
  • La revue
  • Nous rejoindre
  • Analyses
  • Perspectives économiques
  • Interviews
  • Les débats de la recherche éco
  • La revue
  • Nous rejoindre
  • Analyses
  • Perspectives économiques
  • Interviews
  • Les débats de la recherche éco
Oeconomicus
Pas de résultat
Voir tous les résultats
Accueil L'Actu

Inflation, Bitcoin et énergie : l’actualité économique de la semaine passée

Nous lançons notre premier format d'actualité économique 🎉 Retrouvez tous les lundi le résumé de l'actualité économique de la semaine passée !

parMartin VarronandAlexandre Sabbaghi
26 octobre 2021
dans L'Actu
11 minutes de lecture
0
Inflation, Bitcoin et énergie : l’actualité économique de la semaine passée

Cette semaine nous traitons la hausse des prix de l’énergie, l’indemnité inflation, la réforme de l’assurance chômage, le lancement du premier ETF lié au Bitcoin et l’activité M&A de l’année 2021. Bonne lecture !

Politiques publiques & Macroéconomie

Les prix de l’énergie

Face à la hausse des prix de l’énergie, certains Etats membres de l’Union européenne ont décidé d’abaisser les taxes sur l’énergie : l’Espagne a abaissé sa TVA sur l’énergie à 10 %, contre 21 % auparavant. La France avait organisé la distribution d’un chèque énergie de 100 euros à une partie des ménages et la mise en place d’un tarif réglementé sur le gaz. La semaine dernière, l’Allemagne a quant à elle diminué de 43 % la redevance sur les énergies renouvelables (EEG).

Le 13 octobre, la Commission européenne a présenté un ensemble de mesures permettant de « faire face à la situation exceptionnelle », et de lutter à court et moyen terme contre l’élévation des prix de l’énergie. A court terme, l’objectif visé est l’atténuation de l’impact de la hausse des prix pour les groupes les plus vulnérables ainsi que les petites entreprises, en allégeant la fiscalité, en mettant en place des garde-fous et en autorisant des reports temporaires de paiement des factures pour éviter les coupures de réseau. A moyen terme, les mesures proposées doivent permettre un « système énergétique décarboné et résilient », en augmentant les investissements dans les énergies renouvelables, ou par une possible refonte du marché commun de l’énergie.

Ces sujets ont été à nouveau abordés les 21 et 22 octobre au Conseil, dans un contexte relativement tendu. Il n’y a pour l’heure pas de consensus concernant les mesures à adopter. Pour les Pays-Bas ou le Luxembourg, qui considèrent cet événement comme exceptionnel, cette envolée des prix ne nécessite pas de réformer le marché européen de l’énergie. Un certain nombre de pays, à la tête desquels l’Espagne, appelle en revanche de ces vœux des changements structurels : par exemple, la mise en place d’une démarche d’achat de gaz groupé au niveau européen pour négocier de meilleurs prix.

Mardi 26 octobre 2021, le Conseil TTE (Transports, télécommunications et énergie) réunira pour une session extraordinaire les ministres de l’énergie de l’UE, pour approfondir la thématique de la lutte contre la hausse des prix de l’énergie, et faire « avancer immédiatement les travaux en la matière ».

L'indemnité inflation

Avec cette mesure qui représente près de 3,8 milliards d’euros, le gouvernement marque sa volonté de répondre aux inquiétudes des Français face à la flambée des carburants, mais pas que puisque « qu’il n’y a pas que l’essence » qui augmente comme le souligne le premier ministre Jean Castex. Dès lors, cette indemnité « classe moyenne » s’accompagne également du gel des prix du gaz qui sera prolongé jusqu’à fin 2022, au lieu d’avril. Actuellement prime ponctuelle, il convient de se demander si un seul versement suffira si l’augmentation des carburants persiste.

Jean Castex a fait ses annonces jeudi soir au JT de TF1. Photo Ludovic MARIN/AFP

Face à la hausse des prix, le premier ministre a annoncé jeudi 21 octobre la mise en place d’une indemnité inflation qui concernera 38 millions de français. Ce chèque de 100 euros sera attribué à l’ensemble des personnes gagnant moins de 2000 euros nets par mois : salariés, retraités, apprentis, demandeurs d’emplois et étudiants boursiers ou fiscalement autonomes sont concernés. Cette indemnité, défiscalisée, sera versée automatiquement en décembre pour les salariés, chômeurs et indépendants via les employeurs, Pôle Emploi ainsi que l’URSSAF. Ces 100 euros représentent le « surcoût moyen pour le paiement du carburant d’une personne qui réalise 14 000 kilomètres par an » souligne Matignon.

La réforme de l'assurance chômage

La réforme de l’assurance chômage est officiellement entrée en vigueur le 1er octobre 2021. Objet de vifs débats, le nouveau mode de calcul des indemnités de chômage instauré par le gouvernement Castex a pour principaux objectifs d’encourager le travail, lutter contre la précarité et contre l’augmentation des contrats de travail de courte durée.  Cette lutte contre la recrudescence des contrats dits « précaires » (CDD, intérim, apprentissage) tend à se faire par la modification du calcul des indemnités de ces travailleurs. Dès lors, la durée d’affiliation nécessaire pour ouvrir ou recharger un droit est désormais de 6 mois, contre 4 mois avant la réforme. Par ailleurs, cette réforme induit un changement du calcul du salaire journalier de référence (SJR) : le nouveau mode de calcul s’appuie sur la moyenne des salaires perçus les 24 derniers mois et prend en compte, en plus des jours travaillés, les jours non travaillés, contrairement à l’ancien calcul qui ne prenait en compte que les jours travaillés.  Enfin, cette réforme impose également la dégressivité de l’allocation pour les salaires supérieurs à 4518 euros à partir du 7ème mois, c’est-à-dire deux mois plus tôt qu’avant la réforme. 

Jugée « inefficace, injuste et punitive », cette réforme se trouve au centre de tensions et est vivement critiquée par une centaine d’économistes dont Anne Eydoux, Thomas Piketty ou encore Dominique Plihon dans une tribune Le Monde. Ainsi, ces économistes estiment que plus d’un million d’indemnisés tendent à être touchés par la réforme du SJR et que les baisses attendues du montant des allocations pourraient atteindre jusqu’à 43%. Alors que la ministre du travail affirmait que les “chômeurs” gagnent plus quand ils sont au chômage qu’en travaillant », ces économistes s’opposent fermement à cette idée. L’allocation d’assurance-chômage ne représentant que 57 à 75% du SJF, il apparaît impossible qu’elle atteigne un niveau supérieur au salaire antérieur. Au-delà de la précarisation des allocataires que certains économistes déplorent, un collectif de 6 économistes critique la note accompagnant le décret et justifiant l’application de cette réforme en s’appuyant sur la littérature en science économique. Dès lors, ces économistes dénoncent une véritable instrumentalisation de l’économie « dans le but de donner à la réforme un vernis scientifique ». 

La justification de la mise en place d’une telle réforme divise. Avec plus de 2 milliards d’euros d’économies faites, il convient de s’interroger sur l’impact de cette mesure qui risque de paupériser davantage une tranche non négligeable de la population, qu’il faudra, faute de revenu, orienter vers les minimas sociaux tel que le revenu de solidarité active.

En bref

Investir dans les crèches : le think tank Terra Nova a publié vendredi 22 octobre une note exhortant la majorité à “investir” dans la petite enfance, pour permettre plus d’accueils en crèche pour les familles pauvres et une augmentation du nombre d’adultes par enfant.

Promotion immobilière en Chine : le promoteur chinois Evergrande a évité vendredi 22 octobre le défaut de paiement formel en payant 83,5 millions de dollars (71,2 millions d’euros) à des investisseurs étrangers, après avoir déjà manqué une échéance précédemment. L’entreprise a aussi manqué des échéances sur ses dettes, n’a toujours pas remboursé des fournisseurs, et n’a pas assuré la livraison de lots payés à l’avance par ses clients.

Rénovation énergétique : jeudi 21 octobre, le ministère du logement annonçait la création de la plate-forme France Rénov’ pour simplifier le service public de rénovation de l’habitat, sans pour autant répondre aux critiques émises par la Cour des comptes, qui déplore l’absence d’une logique globale pour lutter contre la persistance des “passoires énergétiques”. La Banque des territoires (CDC) a aussi annoncé consacrer 12,5 milliards d’euros pour aider les collectivités locales et les bailleurs sociaux à rénover leur bâti. 

Politique monétaire et marché financiers

BITO, le premier ETF lié au Bitcoin

Le lancement du premier ETF (exchange traded fund) lié au Bitcoin, mardi 19 octobre, a fait une entrée tonitruante sur les marchés financiers américains. Cette crypto monnaie originelle est ainsi la première à bénéficier d’un adossement à un tel produit financier. Permettant de spéculer sur des « contrats à terme » liés au Bitcoin, ce fonds indiciel représente une révolution dans les échanges de crypto-monnaies, les facilitant toujours plus. Cette nouvelle a été accueillie ardemment par les investisseurs : c’est plus de 24,4 millions d’échanges liés à l’ETF qui ont pris cours lors de la première séance d’échanges. Attirant plus d’un milliard de dollars en seulement deux jours, c’est un nouveau record que vient d’établir $BITO, devenant ainsi le premier ETF à atteindre cette somme aussi rapidement. Cet afflux massif de capitaux a permis au Bitcoin de parvenir à une valeur record de 67 000 dollars, un moment historique pour cette crypto qui s’échangeait à moins d’un dollar à son lancement en 2009.

Si cette explosion est le signe évident d’une appréciation toujours grandissante des investisseurs envers les crypto-monnaies, nombreux sont les experts s’interrogeant sur la dangerosité de ces produits financiers. La Securities and Exchanges Commission (SEC), l’organisme américain de régulation des marchés financiers, a en effet mis du temps à adopter l’actif. S’inquiétant du manque de réglementation et du potentiel de manipulation sur le marché du bitcoin, le $BITO est étroitement surveillé par de nombreux instituts. Il s’agit de s’interroger sur son « immense volatilité » , pour ainsi maintenir son « portefeuille constamment diversifié ».

Focus sur l'activité M&A de ces derniers mois

 Après une constriction sans précédent en 2020, l’industrie des fusions-acquisitions a connu une spectaculaire recrudescence. En 2021, les transactions mondiales pourraient atteindre 4 100 milliards de dollars, surpassant potentiellement le record établi en 2007. Côté Private Equity et Venture Capital, un effet de dry power s’est maintenu tout le long de la pandémie et se poursuit en 2021. Tour d’horizon de quelques deals brûlants du moment.

Afterpay Square 

Le 1er août, Square a annoncé l'acquisition d’Afterpay, leader mondial du “ buy now, pay later ” (BNLP) pour un montant de 29 milliards de dollars. L'accord a été immédiatement considéré comme positif par Wall Street, alors que les cours des actions des deux groupes ont immédiatement bondi. Alors que de nombreux investisseurs s'inquiétaient de l’astronomique montant d’acquisition, un consensus a fini par émerger quant à la pertinence de cette décision stratégique de la part de Square. Afterpay apporte immédiatement 16,2 millions de comptes individuels actifs et près de 100 000 commerçants sur la plate-forme de Square. Le volume marchand brut et les revenus d'Afterpay ont grimpé respectivement de 114 % et 100 % au cours de son exercice 2021 (achevé en juin). Par ailleurs, ses utilisateurs deviennent de plus en plus actifs au fil du temps, effectuant près de 30 transactions par an pour ceux ayant une ancienneté de quatre ans ou plus. En achetant la fintech australienne, Square prend une longueur d'avance sur un marché en vogue, et à la croissance stupéfiante. La transaction devrait être finalisée au premier trimestre de 2022.  

Morrisons Clayton, Dubilier & Rice 

Clayton, Dubilier & Rice a remporté les enchères pour acquérir Morrisons dans le cadre d'un accord valorisant le réseau de supermarchés britannique à 7,1 milliards de livres sterling (environ 9,7 milliards de dollars), battant une offre concurrente d'un consortium dirigé par Fortress Investment Group. Cette victoire de Clayton, Dubilier & Rice a mis fin à une guerre d'enchères de quatre mois pour l’acquisition du quatrième supermarché du Royaume-Uni en termes de part de marché. L'offre finale de CD&R de 287 pence par action représente une prime d'environ 61 % sur le cours de clôture de Morrison avant le début de la période d'offre et une majoration de près de 25 % par rapport à l'offre initiale de CD&R de 230 pences par action. L'acquisition du groupe avait également suscité un intérêt précoce de la part des partenaires stratégiques de Morrison, Amazon et Apollo Global Management. Cet intérêt prononcé illustre la tendance récente des firmes de capital-investissement américaines à cibler les entreprises publiques britanniques qui restent bien souvent sous-évaluées alors qu'elles luttent contre le double impact du Brexit et de la pandémie.

Entain DraftKings

Le groupe américain de paris sportifs DraftKings a proposé un montant de 16,4 milliards de livres sterling (environ 22,4 milliards de dollars) à son rival coté à Londres, Entain (anciennement GVC Holdings), éclipsant une offre précédente de 8 milliards de livres sterling de la part de l'opérateur de casino MGM. En incluant la dette, l'accord aurait une valeur totale d'environ 25 milliards de dollars. Entain a déclaré que DraftKings avait fait deux offres pour acquérir la société, notamment propriétaire du bookmaker britannique Ladbrokes. La première approche – une offre en actions et en cash de 25 £ par action - a été rejetée, mais le conseil d'administration a déclaré qu'il examinerait attentivement la dernière offre de 28 £ par action, correspondant à une prime de 46,2% par rapport au cours de clôture du 20 septembre. L'offre sur Entain intervient un peu moins de deux mois après l’annonce d’introduction en bourse de DraftKings.

Retrouvez notre résumé de l'actualité économique tous les lundi matin sur notre site web et nos réseaux sociaux !

Sujets bitcoinEnergieInflation
ShareTweetShare
Martin Varron

Martin Varron

Étudiant en deuxième année de double licence Économie-Géographie & Aménagement à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Alexandre Sabbaghi

Alexandre Sabbaghi

Étudiant en première année de Magistère de Sciences de Gestion - Université Paris Dauphine PSL

Autres Analyses

Réforme du marché du travail en Espagne, UE et Chine crispées autour de la Lituanie, potentielle interdiction des cryptomonnaies en Russie, les banques centrales confrontées à l’inflation : l’actualité économique du 24 au 30 janvier

Remontée des taux et poursuite du conflit en Ukraine inquiètent les marchés , paiement du gaz russe en rouble, l’actualité économique de fin mars

parTristan CHAU
7 avril 2022

Cette semaine nous évoquons l'exigence du paiement du gaz russe en rouble, l'inquiétude des marchés suite aux échecs des négociations...

Réforme du marché du travail en Espagne, UE et Chine crispées autour de la Lituanie, potentielle interdiction des cryptomonnaies en Russie, les banques centrales confrontées à l’inflation : l’actualité économique du 24 au 30 janvier

Annonce de la BCE sur l’évolution de sa politique monétaire, l’actualité économique du 7 mars au 13 mars.

parTristan CHAU
13 mars 2022

Cette semaine nous abordons les annonces de la BCE sur l'évolution de sa...

Réforme du marché du travail en Espagne, UE et Chine crispées autour de la Lituanie, potentielle interdiction des cryptomonnaies en Russie, les banques centrales confrontées à l’inflation : l’actualité économique du 24 au 30 janvier

Hausse du prix des matières premières, évolution des bourses mondiales, l’actualité économique du 28 février au 6 mars

parTristan CHAU
7 mars 2022

Cette semaine nous observons la hausse du prix des matières premières mais aussi l'évolution des bourses mondiales alors que le...

Post suivant
L’actualité économique du 23 octobre au 5 novembre

L'actualité économique du 23 octobre au 5 novembre

Assurance chômage BCE chômage Climat concurrence coronavirus Crise économique Croissance Démographie Eclairage Economie environnementale Economie publique Emploi Energie environnement Essai Finance histoire économique Inflation Innovation Inégalités Keynes Macroéconomie Marché du travail Marchés Meilleur jeune économiste Microéconomie MJE Musique Point d'actualité Politique monétaire Politiques publiques Politique économique Prix Nobel Recherche en économie Russie Sciences économiques Synthèse Théorie théorie économique Ukraine Version longue Économétrie économie du travail économie politique

      Catégories

      • Analyses
      • Environnement
      • Europe
      • Finance
      • France
      • Industrie
      • Interviews
      • L'Actu
      • Les débats de la recherche éco
      • Livre
      • Monde
      • Notes
      • Perspectives économiques
      • Sciences Eco
      • Tribunes

      Intranet

      • À propos
      • Nous rejoindre
      • Nous contacter

      © 2020 Oeconomicus, Think Smart - Tous droits réservés

      Pas de résultat
      Voir tous les résultats
      • À propos
      • Perspectives économiques
      • Analyses
      • L’Actu
      • Interviews
      • Notes
      • Nous rejoindre
      • Nous contacter

      © 2020 Oeconomicus, Think Smart - Tous droits réservés

      Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. RéglagesOK
      Politique en matière de confidentialité et de cookies

      Réglages de confidentialité

      Ce site web utilise des cookies pour améliorer votre expérience lorsque vous naviguez sur le site. Parmi ces cookies, les cookies classés comme nécessaires sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour le fonctionnement des fonctionnalités de base du site web. Nous utilisons également des cookies de tiers qui nous aident à analyser et à comprendre comment vous utilisez ce site web. Ces cookies ne seront stockés dans votre navigateur qu'avec votre accord. Vous avez également la possibilité de refuser ces cookies. Toutefois, la désactivation de certains de ces cookies peut avoir un effet sur votre expérience de navigation.
      Necessary
      Toujours activé
      Les cookies sont absolument nécessaires pour le bon fonctionnement du site web. Cette catégorie ne comprend que les cookies qui assurent les fonctionnalités de base et les caractéristiques de sécurité du site web. Ces cookies ne stockent aucune information personnelle.
      Non-necessary
      Les cookies qui ne sont pas particulièrement nécessaires au fonctionnement du site web et qui sont utilisés spécifiquement pour collecter des données personnelles de l\'utilisateur par le biais d\'analyses, d\'annonces ou d\'autres contenus intégrés sont appelés cookies non nécessaires. Il est obligatoire d\'obtenir le consentement de l\'utilisateur avant d\'utiliser ces cookies sur votre site web.
      Enregistrer & appliquer